Rencontre... aérée [PV Kweekie, Ever et Raven] LET

Pheonix s’approcha du fleuve, le regardant tristement. Rouge comme le sang… Et pourtant, c’était beau à voir. Pour être franc, il n’était jamais venu jusqu’ici. Il en avait bien entendu parlé mais… il ne l’avait jamais vu. C’était… et bien, joli. Voir le rouge briller au soleil du matin, contrastant avec le vert des herbes qui poussaient autour, un chef d’œuvre artistique.

Un autre endroit que son ami oméga aurait aimé visiter… le loup de l’air soupira. Le seul endroit que son ami avait eu l’occasion de connaître, c’était le château. Il n’avait jamais vraiment pu en sortir. Il y avait pourtant un nombre de paysages magnifiques impressionnant à l’extérieur des murs. S’ils avaient pu avoir plus de temps ensemble… Pheonix les lui aurait tous montré… Ils auraient découvert la beauté de ce fleuve ensemble, et aurait partagé leur émerveillement en jouant.

Le loup n’avait pas le cœur à jouer présentement. Il rétracta ses ailes, car il n’avait pas l’intention de s’en aller tout de suite, puis se coucha, les pattes trempant dans l’eau. Il regarda son reflet et ses traits rougis par le miroir de cerise qui les lui rendaient. Il se demandait c’était vrai, cette histoire que l’eau donnait le goût de tuer les solitaires… Peut-être pourrait-il trouver quelqu’un qui y avait goûté et le lui demander, car lui n’avait pas envie d’essayer. Tuer… Il détestait tant se battre… Blesser les autres, gâcher leur vie, les empêcher de découvrir les merveilles qui s’offraient à eux… Il ne voulait pas.

Sauf Pandore. Il n’en avait rien à faire de savoir si elle avait ou non vu toutes les merveilles de la vie, de savoir ou non si elle avait pu s’amuser, si elle avait eu une famille, si elle s’était accomplie. Cette louve ne méritait rien de plus que ce qu’elle représentait : la mort! Elle tuait, et en prenant plaisir, tous les loups vivants qu’elle croisait, et les privait de tant de choses… Elle méritait de cesser d’exister, pour la protection des autres. Mais il n’avait pas la force de lutter… Au moins, il aiderait les combattant en les soulageant du mieux qu’il pouvait de petites tâches anodines mais néanmoins agaçante à faire. Ils récupéreraient plus rapidement ainsi, et Pheonix se serait senti utile.

L'endroit était magnifique ! l'eau était d'un tel rouge vif, qu'on aurais presque pu avoir mal au yeux en regardant en sa direction. Le reflet du soleil se reflétait dans le liquide, tel un miroir rougeâtre.

L'alpha se promenait ; Comme a ses habitudes d'ailleurs. Le regard haut, le pas rapide. Comme pour se dégourdir un peu les pattes après une bonne nuit de sommeil. Effectivement, il ne devait pas être bien loin de 8 h 00 du matin. La soleil était encore bas, et la température encore assez stable. L'Alpha avait pris soin de faire sa toilette avant d'aller se promener. Ce qui fessait que ces cheveux flottait au vent et que son soyeux pelage brillait sous les rayon de l'Astre lumineux.

Il se tenait là. Pheonix - Noble loup de l'air. coucher au abord de l'eau rougeâtre. Il semblait pensif. D'ici l'Alpha pouvait voir que ces ailles était replié. C'était vraiment un magnifique loup, avec un physique de rêve. Bien qu'il ne sois pas aussi haut placer que Kweekie dans le clan. Elle lui devait le respect. Après tout, comme tout autre membre du clan.

Elle ne lui avait parler que peu de foie. L'Alpha s'approcha de lui. En espérant qu'il la remarque.

Pheonix regardait impassiblement le liquide cerise qui coulait à quelques pouces de son museau. Il avait presque envie d’en boire. Mais il ne voulait pas. Si les légendes étaient réelles… Il voulait éviter de se mettre à dos des loups inutilement. Mais il n’arrivait pas à détourner le regard, comme captivé par l’image qui lui était renvoyée. Il la détestait. Son allure était tellement… noble. Le loup qui lui apparaissait dans l’eau était tellement… détestable d’apparence. Il n’était pas laid, il savait que les louves lui trouvaient une certaine beauté, et ça le dégoûtait encore plus. Non seulement devait-il posséder un peu d’intelligence et s’en maudire de ce que cela lui permettait de faire alors que tant d’autres loups n’en avait pas la possibilité, mais en plus les louves le trouvaient intéressant… Du coup, il avait souvent dû en retourner quelques unes, qui ne l’avaient pas très bien pris. Pheonix était malheureusement trop direct, et ne savait pas comment dire aux louves qu’il n’était pas intéresser autre qu’en disant clairement qu’il n’en avait rien à faire et préférait encore être vu en compagnie d’un Oméga que d’une louve qui se serait aguichée de lui. Bien sûr il pensait à son ami… et en revenait à la question : pourquoi les Omégas étaient-ils si détestés? Pheonix ne comprenait pas cela. Tout comme il ne comprenait pas que les nobles étaient tous, sauf quelques exceptions, des snobes!

Quelque chose dérangea les réflexions du loup. Un bruit. Ses oreilles se tendirent. Il tourna rapidement la tête vers l’endroit d’où provenait le son. Une louve au pelage blanc très éclatant se tenait là, un lapin devant elle, sur le sol. Qui était-elle? Elle était du clan ou pas? Elle était sûrement du clan. Pheonix l’avait croisée plusieurs fois. Mais il ne lui avait jamais parlé. Il ne savait pas qui elle était et ce qu’elle faisait au sein du clan. Elle ne le regardait même pas lorsqu’elle parla. Mais elle ne s’adressait pas à lui non plus. Il y avait quelqu’un d’autre? Le loup de l’air tourna la tête de l’autre côté. Une autre louve. Colorée. Kweekie. L’alpha? Mais que faisait-elle là? Elle devait se promener, tout simplement. Mais Pheonix ne pouvait pas se permettre de rester étendu là à ne rien dire alors que l’alpha elle-même se tenait près de lui! Il se leva précipitamment, et plongea son regard de ciel dans celui, noir, reflétant pourtant quelque peu le rouge du fleuve, de la louve à la tête du clan de l’air.

- Veuillez me pardonner, je n’avais pas remarqué que vous étiez présente. Je vous aurais salué tel qu’il convient sinon. Permettez-moi de me rattraper.

Il fit une révérence.

- Je vous souhaite le bonjour, Alpha Kweekie. Que me vaut l’honneur que vous me faîtes de m’aborder ainsi?

Il lança un regard en coin à l’autre louve, et se positionna de façon à voir les deux.

- Bien le bonjour à vous aussi.

La dernière phrase s’adressait bien sûr à la seconde louve. Mais il ne devait pas du tout l’intéresser. Elle ne devait rien avoir à en faire de lui, même. Mais il préférait rester poli.