J'irai décrocher les étoiles TERMINE

Musique ♪

Le paysage aurait pus être beau si sa vue n'était pas brouillée par ses larmes qui essayait de ravaler.

Plagio marchait la tête baissée dans la forêt des rêves bleus. Il y allait souvent pour chercher des plantes médicinales qu'il allait normalement cueillir à la forêt Talaïa. Mais elle contenait trop de souvenir qu'il ne voulait plus jamais revoir, même si en ce moment même, ils se reflétaient dans sa tête. De toute manière, toutes ses pensées revenaient à Maeya. Il devait se concentrer sûr les lieux, pour trouver ces plantes & partir le plus rapidement possible pour éviter de devenir fou.

Il connaissait la forêt par coeur & savait exactement où allez. Chacune de ses racines, de l'écorce de ses arbres lui montrait le chemin. Courant presque, il s'enfonçait dans la forêt, ne prenant même plus le temps d'admirer les merveilles de l'endroit. Lui qui s'y était arrêté si souvent pour observer les feuilles s'illuminer les soirs de pleine lune. Il aurait aimé y allez avec Maeya [...] Un bruit le déchira de ses pensées.

C'était comme un envole d'oiseau. Le frottement des plumes, le poussée, le vent qui fuyait. C'était ça, un oiseau mais... C'était beaucoup trop fort, l'animal était plus lourd. Intrigué, il se dirigea vers les battements d'ailes, puis il s'arrêta pour écouter de nouveau. Il entendit les feuilles bruisser, puis des pas sûr le sol. Tout devint calme, jusqu'à ce qu'il s’avança pour découvrir ce qui se cachait là.

Mais alors qu'il sortait de derrière un buisson, il n'y avait rien. Juste une odeur de louve solitaire. Elle devait être partie, fuguer pour échapper à son regard ou même ses paroles. Plagio sursauta alors que des griffes lacéraient l’écorce d'un arbre. Il recula & observa la scène. Une louve à la carrure imposante & ailée se laissait tomber sûr le sol en s'écartant de son passage.

Ce devait être sans aucun doute la louve solitaire. Elle ne lui jeta pas même un regard, s'éloignant de lui comme si elle n'en avait rien à faire. ce qui devait sûrement être son cas, mais pas lui. Non, car du sang perlait sûr son pelage & en bon médecin qu'il ait, il ne pouvait pas laisser une quelconque plaie s'infecter, ou une quelconque personne souffrir.

« Vous allez bien? » Demanda-t-il, à présent soucieux d'elle.

Peut-être avait-elle espéré qu'il allait passer son chemin & la laisser tranquille, comme elle l’espérait, mais Plagio n'étais pas l'un de ses loups sans coeur n'ayant aucune gentillesse. Il s'approcha doucement de la louve ailée pour ne pas l'effrayer tout en la couvant d'un regard rassurant.

Elle se figea alors qu'il s’inquiétait de son état. Avait-elle vécu si seule qu'elle en avait oublié le son de la voix d'autrui? Je ne vois pas se qui te fait croire que je vais mal. C'était bien le comportement d'un solitaire. Têtue & fier, elle n'avouera jamais ses faiblesses, c'était certain. Comment lui faire comprendre que si elle ne se laissait pas faire, elle allait finir dans un sale état? Evidemment, elle avait l'air robuste & avait sûrement dut encaisser le triple que Plagio, mais laisser dégrader son corps n'apporte jamais rien de bon.

Elle devrait s'en rendre compte [...] Cracher ainsi du sang n'étais pas normal, & cela lui faisait perdre de l'énergie, même si elle se disait que si. Surtout si c'était une habitude chez elle, elle devait être aussi faible qu'une sourie contre un lion. Elle croyait qu'il n'avait pas remarquer tout le sang qui marquait son pelage? Tenter de la cacher était un geste désespéré de sa part, mais il la laissait faire. Il l'observai.

Oui, ses paroles assuraient qu'elle avait vécue des moments difficiles, mais lui aussi. & il avait appris que le temps ne guérissait pas certaine blessure, celle de coeur & de l'âme. Ces plaies à lui n'avaient d'ailleurs pas fini de cicatriser, mais il y travaillait. & même peut-être qu'un jour, il aurait le courage de revoir Maeya & ses petits [...]

Il regarda la louve déplier ses ailes sans rien dire. Cela devait être magique de voler. Il aimerait bien pouvoir sentir le vent caresser son pelage, fouetter sa truffe & observer tout d'en haut, comme un dieu. Malheureusement, lui ne possédait que ses petites bulles ... ♥ Finalement, la louve partie en marchant. Il la suivit du regard, huma l'air pour s'imprenier de son odeur & filer dans la direction inverse.

Il n'allait pas lâcher l'affaire comme ça, même si elle ne le voulait pas, il fallait qu'elle se soigne. Il savait exactement qu'elle plante utiliser. Il aurait même envie d'utiliser des cristaux mais il n'en avait pas sûr lui & pas non plus dans cette forêt. galopant vers un endroit précis, il finit par sauter sûr un arbre, enfonçant ses griffes pour y monter. Agilement, il atteint le coeur de l'arbre & y cueillit une petite fleur.

Elle avait des pétales douces d'une couleur violette & légèrement luisante, sa tige parsemée de petit poils. Mais ce n'était pas la fleur qui l’intéressait, c'était ses racines. Elle était longue & se repliait dès qu'elle entrait en contacte avec l'air. Il en cueillit une dizaine qu'il garda dans la gueule le temps de descendre de l'arbre.

Il retrouva le chemin sans mal jusqu'à atterrir à l'endroit où il avait trouver la louve. L'herbe était imprégnée de sang & l’écorce d'un arbre réduite en miette. Le museau en l'air, il suivit l'odeur de la louve ; elle était couchée, appuyée contre un arbre observant le feuillage.

« Qu'est-ce qui fait que tu saignes autant? » Demanda-t-il sans même démontrer sa présence.

Il se placa devant elle, à présent un peu plus autoritaire & posa les plantes à ses pattes. Tout de suite, leur racines vinrent se replanter dans la terre - un moment de les conserver.

Tu ne démontra envers lui aucune compassion. Tu le renvoya dans ses lauriers & partit sans lui jeter un regard. Lui ne savait que faire après ce que tu lui avais dit ; Laisse moi tranquille. Je n'avalerais pas ça ça n'y fera rien. Je saigne comme ça depuis que je suis toute petite, le sang coule sans cesse avec un débit plus ou moins important. Maintenant que tu sais, tu me laisse tranquille. Même si tu le disais, lui ne trouvai pas cela normal ; il se demandait si tu n'étais pas victime d'une maladie ou même d'une malédiction. Cela serait absurde, peut-être était-ce de famille [...]

Il ne pouvait pas savoir ce qui te rongeait & il comprenait. Lui même avait mal sans pouvoir effacer toute cette douleur, & il ne voulait pas en parler non plus. Avait-il d'autre choix que de te laisser seule dans cette forêt? Il soupira, tu étais déjà loin mais il pouvait retrouver ton chemin grâce à ton odeur & celle du sang. Il regarda un moment les petites fleurs violettes à ses pattes. Arrachée de leur terre initiale mais pourtant, elle renfonça si vite leur racines en terrain inconnue.

Il regarde un moment dans la direction que tu as pris pour t'enfuir, car c'est ce qu'il pense ; que tu as fuis sa présence & son aide. Il tourna le dos au tache de sang que tu as laisser sûr le sol & commença à marcher, n'ayant plus du tout envie de cueillir quoique ce soit. il allait sûrement passer la nuit aux chutes, profiter un peu du silence, pour essayer de t'oublier & de n'avoir aucuns remords sûr le fait de t'avoir laisser. Mais c'est ce que tu voulais, alors tu l'a eu.

Moi j'ai terminé ;)

Merci, j'ai ajouté les points.
PS ; je voulais me libérer de ce rp parce qu'il est très difficile de taper la conversation à Sheishin XD & j'avais pas vraiment le temps alors j'ai un peu zapper la re-lecture -_-' & concernant mon « nouveau style » je le trouve sympa aussi :3 Même si c'est un peu galère des fois x)