Comme d’habitude Tintin était sur une affaire, et comme à son habitude le rouquin s’était mis dans la merde. Gardé en otage par les sbires de Rastapopoulos. Après avoir refusé de lui donner l’information qu’ils voulaient, les 2 adjoints du vil homme lui mirent un linge imbibé d’une solution qui le plongerait dans un sommeil quasi éternel sur la bouche. Après avoir endormi leur otage, les sbires amenèrent le corps inerte du roux au port. Ils arrêtèrent la voiture sous le pont, et après s’être assuré que personne n’était là, sortir le corps du journaliste avant de le trainer sur le bord et de jeter son corps à l’eau.
Malheureusement pour eux, une ombre était cachée entre les caisses et les avait vus faire. Après qu’ils eurent jeté le corps et furent retourné à leur véhicule, l’ombre sortie de l’eau et courue jusqu’au bord du quai avant de sauter. Les deux hommes entendirent le « plouf », mais n’y prêtèrent point attention et partir. Quelques bulles pétèrent à la surface de l’eau. Quelques instant plus-tard, l’ombre ressortait de l’eau, tenant contre elle le corps quasi sans vie de Tintin. Avec quelque peine, l’inconnu sorti le corps du journaliste de l’eau. Ce dernier ne respirait plus et l’inconnu n’hésita qu’un rien de temps avant de lui faire le bouche-à-bouche. Quelque seconde plus tard le rouquin crachait ses tripes. L’inconnu l’avait retourné pour lui faciliter cette tâche, celle de recracher toute l’eau qu’il avait avalée et qu’il avait dans les poumons.
Alors que le rouquin reprenait lentement tous ses esprits, l’autre s’était déjà redressé. Tintin se laissa choir sur le dos, haletant, et regarda l’autre s’éloigner. Le journaliste trouva la force de crier;
- « Qui êtes-vous?! »
L’autre s’arrêta et tourna lentement la tête dans sa direction. Il retourna auprès de celui qu’il venait de sauver et s’agenouilla près de lui, dos au seul lampadaire présent.
- « Je suis seulement une présence qui veille sur vous. »
- «Pourquoi m’avoir sauvé?»
- «À vous de le découvrir, Tintin»
Et l’homme se redressa et parti. Alors qu’il partait, l’inconnu lança une dernière phrase au rouquin;
- « Si j’étais vous je partirais au plus vite. Vos ravisseur réaliseront bien vite qu’ils se sont trompé de produit…»
- « Mais qui êtes-vous à la fin? »
Mais l’homme avait déjà disparu dans la nuit. Tintin se releva, étourdit et n’ayant presque plus le sens de l’orientation, et prit la poudre d’escampette. Il ne savait pas à quoi ressemblait son sauveur, mais il avait vus ses yeux; des yeux d’un vert pomme que personne ne pouvait avoir… Le rouquin décida de le retrouver; goute que goute.
Le jour était levé, en fait, 14 jours avaient maintenant passés depuis la prise d’otage de Tintin et son sauvetage par son inconnu aux yeux vert. Le rouquin avait été coincé au lit pendant ces deux semaines avec une belle grosse grippe, doublée d’une bronchite. Tous les jours le capitaine venait s’occuper de lui; lui donner ses médocs, promener Milou…
Un matin, le journaliste lui demanda où il avait eu tous ces médicaments. Le vieux loup de mer lui avait alors répondu que s’était un homme qui l’avait accosté et qui les lui avait refilés en disant que le roux en aurait de besoin. Il lui passait ses salutations. Pourquoi ne lui avait-il pas parlé de cet inconnu? Parce que le capitaine avait cru que le gamin délirait. Tintin lui demanda une description de l’inconnu; le capitaine fut incapable de le décrire, à part ses yeux, des yeux d’un vert pomme, comme aucun mortel ne pouvait en avoir…
Cela ne fit qu’imposer de nouvelles questions au journaliste, qui s’endormit avec l’image de ces yeux verts le regardant une dernière fois avant de se volatiliser. Tintin resta alité durant encore quelque jours, lorsqu’il fut complètement rétabli, le rouquin se mis à la recherche de son inconnu. Il retourna au port où il avait été balancé à l’eau. Il l’arpenta de long en large durant près de deux heures, deux heures avant qu’il ne trouve un premier indice; un long manteau noir de printemps, lui rappelant celui de Sherlock. Une odeur masculine imprégnait le tissu, une odeur qui fit chavirer la tête et le cœur du journaliste. Ce dernier fouilla les poches de la veste, mais ne trouva rien. Décidé à en n’apprendre plus sur l’inconnu aux yeux vert, Tintin retourna chez lui et appela le journal pour faire passer une annonce dans le journal, annonce dans laquelle était stipulée la découverte de la veste.
Le journaliste garda espoir durant près d’une semaine, semaine durant laquelle bon nombre d’hommes et de femmes vinrent chercher la veste. Sauf que le rouquin avait bien stipulé savoir à quoi ressemblait le propriétaire, sauf qu’il ne connaissait pas son adresse, et bien sûr s’était un pur mensonge; il s’avait pas à quoi ressemblait son inconnu! Ainsi s’enchaîna un ivrogne, qui se croyait au dépanneur du coin, une putain qui pensait que la veste appartenait à l’un de ses clients, un promeneur de chien, une autre pute, la même… Plein d’autres inconnus défilèrent ainsi, mais aucun d’avait les yeux vert, ou sinon pas du vert qu’il recherchait.
À la fin de la semaine, le roux en était rendu à crier dans l’oreiller de son lit, toute la frustration qu’il avait à l’intérieur de lui. Tous ces crétins, surtout venu seulement pour le voir; lui le journaliste qui avait tant accomplit, fait le travail de la police et tant d’autre chose… Le roux se demandait comment il avait fait pour se retrouver dans cette situation. Tout ce qu’il aurait voulu s’était être comme toutes ces personnes à l’extérieur; normal!
Finalement, à la fin de la semaine, un homme vint cogner à la porte. Tintin, qui en avait sa claque de toutes ces personnes innocentes qui ne venaient que pour le voir, ouvrit la porte avec frustration. Il allait hurler « quoi! » lorsque les yeux de la personne l’en n’empêchèrent. L’homme derrière la porte avait un œil magenta rosé et l’autre aussi vert que l’homme qu’il recherchait.
- « Je viens pour la veste… » dit l’homme en souriant.
Tintin s’écarta de la porte et le fit entré et assoir dans un fauteuil.
- « Qu’est-ce qui vous dit qu’il s’agit du votre? »
- « Mon frère la oublié au port, derrière des caisses. »
- « Qu’est-ce qu’il faisait derrière des caisses?» Demanda Tintin curieux qu’un homme puisse aller faire quoi que ce soit derrière celles-ci
- «Il surveillait des criminels; il fait partie de la police spécial; d’où le pourquoi il n’a pas pu venir chercher son bien lui-même voyez-vous monsieur Tintin.»
- « Vous connaissez mon nom, mais moi je ne connais pas le vôtre … »
L’inconnu sourit, et comme le roux, se calla plus dans le fauteuil.
- «Appelez-moi Justin»
- «Comme Justin Biber ?»
- «Oui… »
Le roux réprima un sourire.
- «Et votre frère s’appelle?»
- «Je n’ai pas le droit de décliner l’identité de mon frère voyez-vous; cela pourrait nuire à son travail… et ne le prenez pas personnel, mais comme vous êtes journaliste… »
- «Oh! Je vois…»
- « Ne le prenez surtout pas personnel monsieur Tintin… Puis-je avoir la veste de mon frère maintenant? »
- «Voyez-vous, Justin, il y’a environs un mois, j’ai été « kidnappé » par des brigands et jeté à l’eau avant d’être laissé pour mort. »
- « Et en quoi cela concerne mon frère? »
- « Un homme m’a tout simplement sauvé la vie, mais a malencontreusement oublié sa veste sur les lieux… Je n’ai seulement pu voir que ses yeux; des yeux aussi vert que le vôtre, mais voyez-vous Justin; ce vert n’est pas très courant. Ce qui fait qu’il ne peut que s’agir de votre frère. Et voyez-vous; je déteste le mystère et je veux des réponses… Je vous rends la veste, mais donner moi un moyen de communiquer avec votre frère. Je ne dévoilerais rien dans mes articles; ce n’est que pour une raison personnel… »
Le dit Justin ne souriait plus.
- «Je vois…»
Il sortit un bout de papier, griffonna un code postal et un numéro de téléphone avant de tendre le bout de papier au journaliste. Ce dernier parti dans sa chambre chercher la veste et la donna à l’homme, qu’il reconduit à la sortit et le remercia.
Le rouquin resta un long moment dans son fauteuil, à se focalisé sur le bout de papier. Il se demandait s’il devait oui ou non appeler… le rouquin décida de ne pas appeler maintenant et parti faire une sieste, sieste dans laquelle il fit un rêve où il revoyait son sauveur… À son réveil, Tintin savait que cette histoire l’entrainerait dans quelque chose de grand, d’une importance à laquelle il n’avait jamais fait face…
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À son réveil, le journaliste tenta d’appeler son inconnu aux yeux vert, mais il tomba sur un message qui le mit en rogne;
- Le numéro que vous venez de composer n’est plus disponible…
Le roux avait alors raccroché violemment et avec colère. Il alla alors chercher son ordinateur et rechercha l’adresse exact du code postal, une fois trouver, le journaliste s’habilla en hâte et partie à la recherche de l’endroit. Il enfourcha sa moto, Milou à l’arrière dans une sacoche accrocher au siège. Il fila à vive allure, se foutant des limites de vitesse. Ainsi parcouru-t-il une bonne trentaine de kilomètre avant d’arriver devant un vieux manoir. Tintin arrêta sa moto et parti cogner à la porte… Personne ne répondit alors le rouquin alla frapper à une autre porte. Une vieille femme lui ouvrit.
- Bonjour madame, hum je cherche la personne qui habite dans l’autre maison, mais personne ne répond…
- Mon pauvre garçon! On ne vous a pas mis au courant?
- Au courant de quoi? Le pauvre homme est mort?
- Mais non voyons, il est déménagé en toute hâte il y a quelque heure… Un brave type plein de charme vous savez.
- Pouvez-vous me le décrire, physiquement? C’est qu’il m’a sauvé la vie une fois et je n’ai pu le voir complètement…
- Je suis désoler mon garçon, s’est étrange mais je ne me rappelle plus de son physique… Sauf de ses yeux; si vert…
- Merci tout de même madame
Et le journaliste reparti penaud et frustrer, ce Justin l’avait devancé et s’était joué de lui. Cela mettait encore plus Tintin en rogne. Le rouquin rentra chez lui, il chercha durant plusieurs heures un moyen de retrouver cet inconnu… Finalement, le rouquin jeta l’éponge; ne disait-on pas que lorsqu’on arrête de chercher on trouve? Pour ce changer les idées, le journaliste décida de se mêler de nouveau à ce qui ne le regardait pas. Il ouvrit le journal et chercha un truc intéressant, mais à peine avait-il ouvert le journal que quelqu’un frappait à sa porte. Le rouquin alla ouvrir. Derrière la porte se trouvait le duo Dupont et Dupond, le journaliste les laissa entré les deux policiers. Ces derniers s’installèrent dans le sofa de leur hôte, alors que ce dernier prenait place dans un fauteuil, repliant ses jambes contre sa poitrine.
- «Tintin… nous avons besoin de vous pour cette affaire! Il nous faut quelqu’un de l’extérieur qui passera le plus inaperçu possible. Un coup de teinture et vous serez parfait!»
- «Dupont, j’té déjà dis de lâcher le vous!... Bon, en claire, tous les deux vous voulez que j’infiltre un truc pour vous refiler des infos? C’est quoi l’arnaque et le truc en question? »
- « En fait, un des agents spéciaux, d’une de nos division secrète, à vus sa couverture mise en branle à cause d’un blanc-bec qu’il a dût sauver.» Tintin ne se sentit surtout pas concerné. « Il a été forcé de se partir pour de bon dans sa mission, faire temps plein si tu vois Tin’.»
- «Ouais je vois Dupond, je ne suis pas c*n au dernière nouvelle.»
- «Non mais tu te retrouves toujours dans la merde par exemple!»
Et ce fut un Dupont botté qui sortit de l’appartement de notre jeune rouquin. Ce dernier retourna s’installer dans son fauteuil, comme Sherlock Homes.
- Ok Dupond, tu m’expliques; court, précis, claire, go!
- Il y’a 3 mois notre agent à infiltré une organisation satanique aux intentions plus ou moins terroriste. Il se fit passer pour un fervent serviteur du Diable et fut rapidement promu. Sauf que voilà, cette secte s’allia à Rastapopoulos il y’a peu et voilà près d’un mois, la couverture de notre agent a été ébranlée. Il s’occupait de petite livraison ou de message important, mais maintenant il a été obligé d’accepter un poste plus haut et qui le forçait à être « pensionnaire » du domaine où se trouve la secte. Ce qu’on attend de toi gamin, c’est que tu replace correctement la couverture de notre agent et que tu lui donne un coup de main pour arrêter ces putains de satanistes!
- D’accord et eux… votre métamorphose sa implique quoi?
- Mèches noires, piercing… Le kit du parfait Gothique quoi?
- Ok… T’as dit Piercing?
Voilà comment Tintin s’embarqua pour une nouvelle aventure et qu’il se retrouva avec un piercing au pénis, aux oreilles, un au nez, à la lèvre et à l’arcade sourcilière gauche ainsi qu’à la langue… Après les piercings, Tintin se fit faire plusieurs mèches noires et se fit installer des lentilles de contact de couleur mauve, couleur qui lui serait naturel d’après son dossier. Et après toute la mise en scène, nouvelle carte d’identité, nouvelle vie… Tintin se fit jeté dans la gueule du loup sous le nom de Diablo Satanas.
- Le piercing au pénis s’était nécessaire?
- Oh que oui mon garçon! Ils sont pour la plupart gays, et disons que les piercings au partit génital est un symbole de courage vu comment ça fait mal…
- Super…
Ils étaient dans l’appartement du roux, attendant la bonne heure pour laisser le nouveau infiltrer partir. Quand l’heure fut venu, Tintin embarqua Milou, qui avait été teint en noir, dans son « sac » et partit en trombe; ce qu’il regretta rapidement vu la douleur qu’il avait au fond de son pantalon. Alors qu’il roulait vers la liberté, non je me fou de votre tronche!, Tintin sortit une photo de la poche de sa veste en cuir.
L’homme sur celle-ci était d’une grande beauté, des très fin