Soirée a voler parmi les Lucioles (Libre)

« Tu semble beaucoup t’y connaître. »

Parandar regardait l’herbe qui poussait étrangement vite sous les pattes de la louve. Il prit le temps de réfléchir à tout ça puis se souvient d’un détail certes, insignifiant pour lui mais qui intéresserait certainement la louve.

« Je suis venus d’ici par le nord, commença t’il, la bas dans la stepp il y a un grand cercle vide qui semble avoir été brulé, au centre de ce cercle il y a un arbre à moitié calciné, je l’aurait cru mort mais sur l’une de ces faces il y a un jeune bourgeons qui se bat tant bien que mal pour s’épanouir. Si cela t’intéresse je peux t’y conduire ? »

Parandar s’assit tranquillement, regardant les réactions de la louve. Lui même n’avait pas était très chagriné par ce fait, il l’avait noté car c’était le fait d’un loup très puissant.

« Allons y alors ! »

Le gris partit sans hésiter vers le nord, il revenait sur ses pas se servant de sa truffe pour repérer sa propre odeur. Il remonta le sentier de gibier qu’il avait traversé à un bon kilomètre de là au bout d’une petite demi heure de marche rapide. Puis sans prévenir ils finirent par déboucher sur un grand espace vide. Tout était brulé et aucune luciole ne venait là. Parandar trottina jusqu'à l’arbre au centre, quelque chose semblait l’avoir percuté de plein fouet. En fit le tour et héla sa nouvelle amie :

« Viens voir, là il y a un bourgeons qui pousse tout de même. A mon avis la chose qui a percuté l’arbre a du le faire sur l’autre face. Tu pourrais y faire quelque chose tu pense ? »

Le gris s’extasia un instant devant le pouvoir de la louve de la terre. Puis il réfléchis à l’exclamation de celle qui l’accompagné. Parandar grimpa sur le tronc vers la partie morte. Il renifla un bon moment avant de trouver ce qu’il cherchait. L’odeur légèrement acidulée de canidés. Une première odeur de chien, fit frissonner le nez de Parandar et un fumet très léger avec une légère pointe de lait. Un louveteau était passé par là. Avait on essayer de l’agresser ? Utilisé un tel pouvoir sur un petit, quel genre de monstre avait pu faire ça?

« Apparemment, un louveteaux est impliqué dans cette histoire. Libre à toi de m’accompagner ou non. Je remonte la piste, elle est un peu froide mais je verrais bien s’il n’est pas trop tard… »

Le solitaire sauta de son tronc et atterrit avec légèreté. Vers l’ouest c’est par là que continué la piste.

« Ok, de toute façon la piste et froide, peut être est il déjà trop tard. Le pire c’est que je suis passé là tout à l’heure sans m’en apercevoir… »

Le gris huma l’air tout autour du cercle, pendant que son amie se reposer, trouverait il quelque chose d’intéressant qui lui permettrait d’avoir un avantage sur ce qui allait se passer par la suite ? Il n’avait pas d’autre odeur que celle du louveteau et du chien. La question qu’il se posait était de savoir pourquoi une telle traque ? N’était ce là que l’acte d’un esprit dérangé ou alors il y avait il une autre raison ?

Il se campa devant le tronc calciné, il y avait une marque, il reconnut la marque d’une corne. Le chien était cornu… Cela ne présageait rien de bon. De plus, certes l’arbre avait été brulé par des flammes, mais le cercle mort tout au tour semblait avoir subit un sort diffèrent. Il y avait beaucoup d’intrigues sur tout ça. Il fit part de ses remarques à Luneria. Il ne serait pas trop de deux sur ce coup là.

Le gris sourit. Appelé des oiseaux en renforts. Il avait bien changer les loups. Depuis son retour Parandar ne cessait d’être surpris par les capacité des lupins. M’enfin ne restait plus qu’à attendre que les bêtes trouvent quelque chose ?

« Celons toi qu’a t’il bien put se passer ici ? Poursuivre un louveteaux et utilisé autant de pouvoir ? N’est ce pas là une chose étrange… ? »

Parandar s’assit il ne cesser de lever les yeux vers le ciel pour voir si les oiseau ne revenait pas. Il se devait de faire confiance à la louve de la terre. Plutôt que de partir à l’aveuglette dans la steppe.

« J’ai hâte de connaître le fin mot de cette histoire … »

Le gris écouta l’hypothèse de sa nouvelle amie. Un hybride ? Un être né de deux clans ? Cela ne devrait il pas être quelque chose de bien ? Au final tout les divisions, les clans, n’avait mené qu’à la guerre. Cette histoire, il voulait ne connaître la cause. Il en détruirait le mauvais protagoniste. Qui sait où les mènerais leur pas ?

Parandar se leva, s’ébroua, trottina en cercle un instant. Puis laissa glisser un jappement d’impatience. Il tourner ici comme un loup en cage, et ne faire qu’attendre le rendait extrêmement nerveux. Il tendit se oreilles pour capter le moindre bruit, la moindre chose dans les environs. L’endroit était anormalement calme, comme un lendemain de tempête.

Il se rapprocha de la souche, et la gratta afin d’y laisser son odeur comme point de repère, Il braqua ensuite son regard sur la louve de la terre. Une farouche lumière de défi y bruler a présent.

« Allons y et si nous faisons fausse route alors tes amis nous redirigerons. Si je fuyait un ennemi plus fort et plus gros, j’aurais prit le sentier escarpé la bas entre les deux gros rocher, le terrain y est peu praticable, un louveteaux s’en tirerai sans doute sans problème. »

Il se mit en route sans attendre de réponse.