Bataille sur la plage LIBRE

L'heure de la bataille avait sonné, le mâle bicolore s'était mis en route. Avant-hier il s'était déjà avancée vers la plage Naïgma afin d'être au rendez-vous dans les temps et maintenant il y était. Il foula le sol sableux de la plage, quelques grains s'accrocher à son pelage et ses pattes s'enfonçaient dans le sable à chaque fois qu'il les posait. Il marcha, suivant l'odeur de Parandar et du reste des loups alliés afin de trouver le champ de bataille qui pour l'instant, n'en était pas un. Les blessures que lui avait infligés son redoutable adversaire il y a de ça quelques semaines, ne lui faisaient plus mal. Les plus petites avaient même disparu ou presque, les plus grosses étaient encore en cicatrisation mais la peau était refermée ou couverte d'une croute. Les poils eux, avaient tous repoussés.

Il se mit à trottiner, faisant de grande fouler. Il finit par apercevoir Parandar et accéléra le pas, se mettant à galoper. Il regarda en même temps autour de lui, il y avait du monde. Ils attendaient patiemment le moment de l’asseau, assis sur le sable ou perchés sur des rochers. C'était des membres de la Terre mais également des solitaires, il y avait même quelques membres d'autres clans. Au moins cela montrait qu'importe le clan, contre les Morts nous sommes unis et les autres rivalités disparaissent alors. Power ralentit le pas et s'arrêta au côté Parandar, celui-ci semblait pensif. Il commença même à se parler lui-même c'est alors que le mécheux régit à sa phrase:

L'emplumée ? Hum.....une femelle ? On c'est déjà trouvé une louve ?!

Il était assis et avec un sourire il avança sa tête vers celle du solitaire. Même si l'heure n'était pas à ça et qu'il fallait plutôt penser à la bataille, de toute manière les ennemis n'étaient pas encore là alors autant en profiter pour s'occuper et puis, notre loup-serpent n'était pas du tout inquiet au sujet de cet affrontement. Il était complètement serein, détendu et fin prêt!

Now I'm going down to sleep,
Pray de Lord m'y soul to keep,
If I Die before I wake,
Pray the Lord my soul to take.

Les voix fusaient, volatiles et vourvoyées dans l'air. Blanc-bec s'imaginant données les directives exactes, non sans un minimum de réflexions, l'analyse est pourtant la base fondamentale d'une guerre menée à bien. Mais dieu c'est que ce n'est pas la force qui fait la victoire d'un combat, mais bien la détermination. Un sourire goguenard tordit ses lèvres d'un noir anthracite. Rictus railleur illuminant son visage. Le Dogue Allemand siffla entre ses dents blanches, raclant sa gorge bruyamment,attirant les regards sur lui. Oh putain. Le chef d'armé posa son regard de glace sur l'auditoire. Acerbe et sévère comme un vétérans militaire de la guerre du Vietnam. Sa voix rauque et rocailleuse fit trembler l'air que le silence malmenait depuis un temps.

« Daniel, chef d'armé du clan du feu. »

Son sourire persista, mais il ajouta d'un ton tout aussi stoïque et autoritaire :

« Que tout ceux qui puisse s'enroller le fasse de bonne fois, de par mes fonctions, je ne pardonnerai pas qu'on se désiste à la tâche. »

[je peux poursuivre mon poste, si ?]

BURN.
C'est ce qu'on appele se faire remettre à sa place, rincer à l'eau froide, rafraîchir les iddés. Daniel, avec la faculté de s'exprimer comparables à celle d'un Amérindien qu'on aurait débarqué en Europe du temps de Cristophe Colomb. Ou l'art de se mettre dans la merde en jactant une saloperie. Il ne pu que sourire, la belle posait sur lui un regard qui en disait long, il lui liquifiait le visage sous son insistance, sa lourdeur catatonique. L'alpha avait une tête bien faite et un caractère de feu, plus ardent que le feu des volcans. Sa voix s'éleva alors à nouveaux, rauque et caverneuse.

« Ceci dit, je m'exprime toujours aussi mal. 'Faut m'excuser, si j'ai pu offensser quelqu'un. »

C'est alors que le militaire à ses côtés explora une alternative fort intéressante mais, non sans faille. Le feu est un ami, une arme pour nous défendre, une lumière pour nous éclairer, un soleil pour nous chauffer mais, un bourrin sans pitié et sans vergogne. Il posa sur lui un regard lumineux de détermination, il ajouta alors :

« Je le c*nçoit mais, le feu ne fait pas la distinction entre les adversaires et nos confrères, il brûle tout ce qui a la malchance de barrer sa route. Par contre, si les membre du clan de la terre ont un contrôle sur la nivelation d'un terrain donné, nous pourrions les coincer, il sourit, après, si tu veux foutre le feu dedans, j'ai rien contre. Il demeurera restreint par la nivèlation.

Son regard se posa sur l'ensemble des loups présents, chacun échangeaient ses iddés, autant aider à la tâche.

[Je suis vraiment désolé, je n'ai pas eu accès à mon pc dernièrement, faute d'avoir le temps nécessaire pour répondre D:]

Du côté des éléments, ses prunelles céruléennes ternit de sévérité se braquèrent sur la masse grouillante dans le lointain. Si cette guère devait se faire à ciel ouvert, alors c'est probablement qu'elle s'annonçait violente. L'histoire nous en reparlera si nous en doutons. Les bains de sang sparte et romain et, puis il y a les cents ans de guerre ininterrompue opposant les religions au moyen-âge... Le vent mugissait rageusement à leurs oreilles, chantant le triomphe de l'un deux deux parties, pleurant la défaite de l'autre. Les cris animaient quelque chose en lui, réveillant une vive sensation de douleur sur son épiderme sensible, la bête s'éveillait, grondante. Il devait refaire le vide, ramener le silence , au sein de ses pensées criantes se bousculant dans son esprit... Qu'elle se rendorme.

La pression monta, le sang bouillonnant du grand dogue pulsait à ses oreilles, tambours où bondissaient maintenant des baguettes de bambou dans un roulement assourdissant. Son épiderme brûlant faisait des siennes. La bête s'animait.

Les bruits s'en voyait amplifié, tout les gestes, qu'ils soient lents ou modérés filait à présent à une vitesse folle devant ses yeux, comme si tout ses sens subissaient à présent, la plus spectaculaire des transformations. La lumière diffuse devint éblouissante, ses pupilles s'étaient rétractées, fines, presque invisible sur un iris maintenant blanc. La peau fondit, comme entré en contact avec de l'acide. Un cri de douleur se muta en borborygme reptilien, le sang ruissela, maculant bestialement le sol d'une eau rubis. La peau tomba, lambeau de chair maintenant dépourvu de toute utilité. Des muscles gonflèrent alors, prenant en masse sans paroi pour les retenir. Huit pattes sertis de serres martelaient maintenant le sol, le Bazilic était maintenant sortis d'un sommeil bien trop long à son goût.

Un immense Bazilic sans peau parmi une horde de créatures tout aussi incongrues.