De l'orage dans l'air. PV Cynn FINI

La louve eut un curieux rictus lorsqu'il prononça ses mots. Elle ne put se retenir bien longtemps avant d'éclater tout bonnement de rire, relevant la tête, avant de déclarer une fois plus calme, l'air doux ;

- Peut-être bien, mais c'est normal, puisqu'en plus d'être notre frère, c'est un peu notre père aussi. Mais dans tous les cas il devra s'y faire, je ne suis plus la petite louveteau terrifiée et coupable d'avoir causé la mort de notre mère. Si elle a décidé de se sacrifié pour me sauver, alors je dois vivre, pour moi, pour elle.

Bref sourire, avant de remuer les oreilles et de bondir sur la muraille qui délimitait le toit. Elle s'y tenait en équilibre, comme si elle y était habituée, regardant en bas, curieuse. Innocente.

- Des fois, j'aimerais avoir les ailes de ma sœur.

Elle ferma les yeux, inspirant goulument l'air, avant de les rouvrir sur l'aube naissante.

- Continuons de vivre normalement, pour ne pas inquiéter les plus jeunes, tout en préparant tranquillement la guerre qui nous attends. Tant que les autres alphas sont introuvables, s'énerver trop vite sur Pandore ne nous sera d'aucune utilité.

Un moment de silence suivit sa remarque, alors qu'elle réfléchissait, assise sur sa muraille.

- Je propose que l'on organise quelque chose, ou du moins, deux. Un appel aux forces de l'air pour le rang de Bêta. Tout ceux intéressés pourront se présentez devant nous et nous prouver pourquoi ils méritent ce rang. En second lieu, des petits combats amicaux ne seraient pas de trop, pour entraîner.

Elle plissa brièvement les yeux, avant de lâcher ;

- Excluons Aidan, car en un coup de patte il ballait presque tout le monde avec sa taille.

La plumeuse finit par tourner sa tête vers le mâle, souriante, avant de déclarer ;

- Autre chose à ajouter, mon cher?

La femelle éclata de rire à son tour. Alors là, si elle avait été assez aveugle pour ne pas remarqué que Parandar était une femelle, si cela aurait été le cas, elle aurait été bonne pour la casse.

- J'ai le mâle le plus viril au monde qui se proclame lui-même femelle, outch.

Elle se tut un moment, écoutant les paroles du gris avec attention.

- Oui, mais eux se battent pour ne pas perdre leur liberté. Nous, nous nous battons pour une liberté que nous n'avons même pas, les intérêts sont différents. Sauf que moi, je vois la meute de l'air comme une meute libre, pas comme les autres, qui voient les conséquences avant les faits. Un peu comme ces lointaines coutumes d'interdire l'amour selon les clans, sachant pertinemment que ce n'est pas contrôlable. Tout comme la coutume des omégas, que je me suis déjà chargée de proscrire ici. De plus, la meute s'agrandit, il faut quelqu'un pour former tout ce qui n'est pas guerriers. Je crois que la meute est suffisamment imposante pour nécessité le besoin d'un Gamma, au même titre que le chef d'armée. Mais bon, aussi...

Elle avait baissé sa garde un instant, et visiblement, ce ne fut pas le bon, car dans les "escaliers", la plumeuse entendit très clairement la voix de sa sœur Abigail, qui lui hurlait un code que la louve connaissait malheureusement bien et qui répondait à nom de ;

- P.L.A.P.V.S.N.I.E.T.M.V.B!!

Étrangement, la réaction de l'alpha fut totalement immédiate dès qu'elle entendit les deux premières lettres du code : elle bondit au sol, droit devant Parandar, hérissant pour la première fois toutes ses plumes. Jamais elle ne l'avait fait avec tant de conviction. Maintenant, on pouvait comprendre à quoi lui servait cet attirail. Comme un cobra, comme un lézard à collerette, c'était des outils d'intimidation. Sa queue était dressée comme la roue d'un paon, ses oreilles tendues sur les cotés et ses deux grandes plumes lumineuses dansaient dans les airs comme deux grands yeux. Le frétillement incessant de son plumage causait un vacarme assez désagréable, presque autant que le vent qui commençait à houler dangereusement.

Il avait retrouvé son odeur, et il l'avait suivit. Il savait qu'il était la cause du mal de sa sœur. Il ne cherchait pas à le tuer, mais à lui parler et bien lui faire entrer dans le crâne que s'il lui faisait du mal, il le pendrait par la queue au dessus d'une rivière pleine de piranha, de zombies, d'ours, etc. Baal avait décidé d'utiliser les mots, et peut-être deux ou trois taloches, mais bon. Abigail avait essayer de lui bloquer la route, car oui, elle était là, épiant silencieusement la scène depuis le tout début en retenant de véritables " aoooonhhh, c'meugnooon" de fillette. Il l'avait poussée, elle l'avait écrasé, et ainsi de suite. Aux finales, il avait gravit le reste de l'escalier avec sa sœur sur le dos qui le frappait à coup d'ailes et de coup de dents dans les cornes. Ils débouchèrent donc comme cela sur le toit, sauf qu'Abi' en était rendue à avoir plier la tête pour lui donner des coups de ramure en plein front. Un vrai parasite ambulant. Grondements, couinements, insultes "légères", bref, un véritable combat frère-soeur.

C'est sans doute ce qui fit baisser les "armes défensives" de Memphis. Elle haussa un sourcil, la gueule entrouverte, totalement... déroutée par la scène, laissant couler un bref "ehhh" avant de se tourner vers le loup gris, les yeux ronds comme des balles, se demandant vraisemblablement s'ils devaient les séparés ou juste les laisser continuer jusqu'à épuisement. Ou s'enfuir en douce. Mais dans le fond, c'est justement pour ce genre de trucs qu'elle aimait sa famille ; ils avaient encore l'âme assez pure pour donner naissance à des situations totalement dérisoires.

- WOUAFAAAAH!

Ça, c'était Abigail qui criait quelques instants, surprise par sa lévitation soudaine. Une fois au sol, elle y resta couchée, étourdie, fixant la scène, perplexe.

Le cornu n'avait pas bougé, esquissant un sourire avant de lâcher d'un ton monocorde ;

- Ah. Ah. Ah. Je ne jouerais pas sur les détails de l'âge si j'étais toi. Il m'étonnerait fort bien que tu dépasses mon âge, sachant que ces deux pestes font la moitié du bien. Maintenant que cette gaminerie de j'tu es plus jeuuune" est passée...

Et il fut brusquement plaqué au sol. Si jusqu'à maintenant Baal s'était montré calme, ce qui avait surprit et Abi, et Memphis, là, c'était comme de lui envoyer de l'eau au visage. Le mâle gronda, et se libéra ilico presto du vent. La pression de l'air, le poids... Lui qui s'attendait à une explosion de flammes, il fut surprit, mais pas déçu pour autant. Immobile, il fixait le loup gris. Il n'utilisait pas son don, à quoi bon, il ne voulait pas combattre. De toute façon, même s'il l'ignorait, leurs dons, comment dire, s'annulaient entre-eux. L'un déplaçait l'air, l'autre en contrôlait le poids et la pression. La gueguerre aurait duré des années.

- Maintenant, si tu voudrais me traité en adulte, ce serait un bon début. Sans moi, celle que tu appelles ta "belle", ne serait pas en vie. Certes je suis leur frère, mais également leur père, donc ne me traites pas comme si j'avais trois ans. Par la suite, cesse de parler de combat. As-tu déjà tenté de monter des escaliers avec une hystérique ailée sur le dos qui te mords, te griffes et te cognes sans arrêt?

Le grand mâle ne le lâchait pas de son regard de braise, orangé. Il était sérieux, et étrangement neutre. Pas froid, mais presque. Avant tout, s'il agissait souvent comme un enfant, Baal était un adulte affirmé, et savait comment s'y tenir. Sa voix claqua encore ;

- Je te cherches depuis plus d'une semaine pour te parler de mâle à mâle, pas pour te casser la gueule, sinon Memphis m'aurait déjà étripé. J'ai été dans le clan du feu moins d'une semaine avant de venir dans ce clan. Saches que mes sœurs et mon frère avaient à la base décidés de la voie "solitaire", alors que moi, je préférait pouvoir m'occuper d'autrui. Lorsque j'ai apprit que même Abi et Tow avaient joint l'air, j'ai simplement suivit, un peu comme toi tu l'as fait en t'attachant à celle que l'on aime tous. Cesses de me faire porter le costume du gros méchant, car actuellement, le seul a avoir mener une offensive, de pouvoir qui plus est, ici, c'est toi.

Memphis observait, quelque peu hypnotisée par la scène. Elle savait qu'elle n'irait pas loin sans la bénédiction de son frère, car elle avait besoin de lui. En tant que frère, et en tant que père.

- Saches simplement, Parandar, que ton grade d'alpha, si jamais tu commets un seul acte déplacé, je m'en ficherai, car ce grade n'est qu'un mot, cinq lettres. Je suis un gardien, un grand frère, un père par intérim, et je n'hésiterai pas à défendre ces jeunes, tout comme toi tu mettrais la pâté à quelqu'un qui toucherait à un poil de tes enfants de façon négative. Tu ne pourras réellement comprendre cela que lorsque tu seras père, et même si, pour l'instant, je ne vois toujours pas ce qu'elle te trouve, j'espère ce futur pour vous, mais si un jour tu fais couler l'eau de ses yeux, je m'arrangerai pour faire couler ton sang par les tiens.
Qui plus est, le seul endroit qu'un loup devrait faire coulé du liquide de sa compagne, c'est labave de sa bouche, pas les larmes de ses yeux. (ouais, j'ai... censuré la vraie expression XD).

C'est précisément à ce moment que Memphis en eut raz le bol. Sa voix tonna comme la foudre ;

- Silence!

D'un pas sec, la louve se planta entre les deux mâles, les fixant à tour de rôle, avant de s'adresser en premier lieu à Baal ;

- J'apprécie ton aide, ta protection et surtout ta bénédiction, mais je sais me débrouiller toute seule, maintenant. Fait moi confiance et tout ira bien.

Puis, sur le même ton, elle déclara au gris ;

- Baal est conscient de tout cela. Il n'as jamais sut exposé d'une façon claire ce qu'il pense, puisqu'il a perdu son enfance à nous élevés. Néanmoins, je suis ici en ce moment, donc je peux moi-même parler en mon propre nom. Et je connais assez bien l'individu qui te fait face pour te dire qu'il est sincère, et qu'il fait des efforts monumentaux.

La plumeuse s'adressa une fois de plus au cornu ;

- Baal, je ne suis plus dans l’ignorance, je me souviens de tout. Au début je croyais que l'histoire parlait de moi, Tower et Abigail, mais je me suis vite souvenue que j'avais un père. C'est toi, qui est le fruit d'un viol. Le non désiré. Fils de ma mère et du frère de notre père, notre oncle, donc. Tu l'as toujours sut, toujours caché, et pourtant... Tu es resté là, au titre de vagabond. Tu aurais très bien put rester là-bas, nous abandonner et prendre le rang d'Alpha qui te revenait de droit de par le sang de ton père. Pourtant, tu as tout sacrifié pour nous. Je comprends que tu ais donc l'impression qu'il essaie de te voler tes trésors, mais ce n'est pas le cas.

Elle eut un bref sourire, avant de soupirer. Elle connaissait ces deux regards. D'un coté, celui du "je suis supérieur", et celui du "je suis sincère, ta gueule". Étrangement, cela la décourageait, si bien qu'elle s'éloigna, allant se coucher contre sa soeur, qui l'enveloppa d'une aile avant de fusiller les deux mâles du regard, sifflant ;

- Bande de cons.

Les mâles ne comprenaient jamais rien, c'était toujours comme ça, du moins, selon elle. Étaient-ils donc aveugle au point de louper le gros panneau au-dessus de Memphis, citant clairement : " Je suis grane, maintenant, je peux faire mes propre choix, parler moi-même en mon nom, et régler mes problèmes toute seule. Je suis une alpha, mais je prône l'égalité, pas des mumuches de je te suis supérieur. Selon moi, les grades sont presque inutiles, l'idyllique rêve que tous s'entendent au même niveau, sans s'entre-taper par les mots ou les gestes. ". Pourtant, aux yeux d'Abigail, c'était totalement clair. Aussi veilla-t-elle à boucher soigneusement les oreilles de sa jumelle, avant de lâcher ;

- Mais vous comprenez vraiment rien ou quoi? Elle s'en fou, d'être Alpha, elle n'est pas là pour ça! Elle veut supprimer le mal, créer l'égalité, aimer, avoir des enfants, bref, des rêves de jeune louve dans la fleur de l'âge, même si elle a passé cet âge. Vous êtes tout les deux entrain de lui offrir sur un plateau ce qu'elle veut mais avec un plateau brûlant. Toi, Parandar, tu lui offres l'amour, la famille, possiblement des enfants, mais tu brises ses idéaux d'équilibre. Toi, Baal, tu lui offres l'équilibre, mais pas l'amour, enfants, et tout ça. Et par dessus tout, là, vous la forcer à choisir entre deux de ses rêves, au lieu de tout simplement vous entendre de façon calme, sincère et Vraie. C'est ridicule, j'aurais vachement honte à votre place, à cet allure, ce mal l'aura rendu amorphe avant même l'hiver! Pffff...

Elle secoua la tête, avant de l'enfouir de nouveau sous son aile, murmurant des paroles inaudibles à la boule de plumes qui, en ce moment, avait plutôt l'air d'un louveteau traumatisé plus qu'une alpha. Abi avait une fois de plus vu juste, car elle prenait le temps d'observer sagement en silence, plus, elle connaissait mieux Memphis qui quiconque. Certes elle avait vaguement entendu les dires d'Abi, mais Memphis était trop chamboulée pour les comprendre. Trop de stress, trop de responsabilités, trop de conflits, trop de nouveautés en même temps, elle se perdait elle-même dans un tourbillon maladif. Coincée mentalement entre deux mâles qui se bagarraient pour une question de rang et de protection, elle préférait nettement la douceur d'Abigail, ou même de Tower. Eux, ils avaient comprit. Comprit que Memphis était terrifiée par le mensonge, l'inconnu, l'hypocrisie, la rudesse et la force. Elle, elle était honnête, sincère, douce et utilisait par dessus tout la ruse. Elle n'avait pas les mêmes idéaux que Baal, ni les mêmes que Parandar. Elle était trop douce, trop pure, trop idyllique dans sa tête. Elle voulait la paix, l'égalité, mais le monde, lui, voulait l'inverse, ou la même chose, mais par des procédés inverses. Par dessus tout, en ce moment, elle se sentait faible par rapport à cela. Forte et courageuse, face à trop de trucs contraires à elle en si peu de temps, elle se contentait d'abdiquer et d'aller couiner silencieusement dans les plumes d'Abi, qui encore, avait raison. Ce genre d'accrochage endommageait la joie de vivre de la louve. Elle ne supportait pas les conflits, surtout entre deux personnes qu'elle aimait. Elle qui voyait des efforts du côté de son frère, elle n'en voyait pourtant pas vraiment du côté de celui qu'elle aimait, et le fait qu'elle attendait impatiemment et désespérément cet effort la rendait presque déjà malade de stress. Elle ne voulait pas que cela dégénère, c'était hors de question. Le ciel s'était d'ailleurs assombrit, les nuages tournant en silence au dessus du château, annonciateurs d'un bel orage. Le stress. Le stress. Le stress. Elle allait exploser, autant que la foudre qui zébrait par moment le ciel furieux. Trop de stress, concentré de stress, nervosité. La femelle s'était mise à trembler. Abigail, elle, s'en était un peu surprise, mais fut brusquement poussée sur l'une des murailles du toit lorsque sa sœur se releva, le duvet gonflé à bloc, ses deux grandes plumes luisant agressivement comme deux soleils dansant. Ses yeux s'étaient illuminés d'une brillance surnaturelle, d'un vert lime furieux, alors qu'elle hurlait, une fois sur ses quatre pattes, enterrant le vacarme de la foudre dévorant brusquement le ciel au dessus d'elle ;

- SUFFIT!

Des vents violents s'étaient mis à ravager l'endroit, envoyant bouler pierres, branches, piliers, bref, de méga dommages collatéraux. Là, oui, elle était furieuse, déchaînée, même. Le stress venait d'exploser. C'était elle, la chef, ici. Pas Baal, qui voulait sa sécurité et la défendait. Pas Parandar, qui voulait la même chose en parlant en son nom à elle. Pas Abigail, qui... N'avait rien fait du tout exclus être logique. C'était elle. Elle, et elle seule. Sa voix s'éleva à nouveau, amplifiée par le vent, par son vent ;

- LA PAIX RÈGNERA ICI, DANS MA MEUTE, DANS MON CHÂTEAU!

Sans aucun mouvement, elle envoya brusquement voler les deux mâles contre une paroi, côtes à côtes.

- JE NE CHOISIRAI ENTRE AUCUN D'ENTRE VOUS DEUX! C'EST SOIT LES DEUX, SOIT AUCUN, DONC LAISSEZ VOS HORMONES DE MÂLES DOMINANTS DE CÔTÉ, C'EST MOI QUI DÉCIDE, ICI!

Elle hurla de nouveau, totalement déchaînée, alors que la foudre, générée par la friction venteuse des nuages, éclatait de nouveau. Elle ne pouvait être plus claire qu'en ce moment. Elle aimait les deux loups, de deux façons bien différentes, et ne renoncerais ni à l'un, ni à l'autre, car ce n'était pas à elle de s'adapter, mais à eux. Égocentrique? Pas vraiment, mais elle ne ferait pas de quartier, surtout à ce niveau là. Un second grondement s'éleva alors de sa gorge, émergeant avec une telle haine, une telle frustration et un tel méprit que cela était étonnant que ce soit d'elle qu'il provienne ;

- Ma mère est morte par ma faute. Baal m'as sauvée. Baal m'as élevée. Je suis devenue alpha. Je suis tombée amoureuse. Abigail et Tower m'ont conseillée. J'ai soutenu le clan de la terre de mon propre chef lors d'une guerre dont j'avais été mise à l'écart. Nous avons gagné. J'ai pris conscience de mes sentiments, au point d'en avoir un compagnon. ET ÇA PERSONNE, MÊME LES PROTAGONISTES DE TOUT CELA, NE LE BRISERA! Je veux une famille. De sang. Baal, Abigail, Tower, Parandar, vos futurs moitiés, nos futurs enfants. Je veux aussi une famille, d'esprit, d'âme, de cœur. La meute. Je veux les DEUX et personne, je dis bien personne, ne m'en empêchera. Si je dois allez moi-même toute seule devant cette sal*pe de Pandore qui détruit nos vies, hé bien, JE LE FERAI! Mais PERSONNE NE M'EMPÊCHERA JAMAIS D'ATTEINDRE CES RÊVES QUE J'AI, ET QUE J'AI TOUJOURS EUT! PAS D'ACCORD!? FOUTEZ LE CAMP ALORS! JE-NE-PLIERAI-PAS!

Encore un hurlement enragé, puis elle se tut enfin, s'éloignant dangereusement à l'autre bout du toit, trèèès loin. Bouder? Non, se calmer avant de transformer tout le monde en passoire. Abigail glissa au sol, secouée, alors que le vent les libérait enfin, sans pour autant cesser.